Pendant Quais du Polar, le Musée Testut-Latarjet d’anatomie et le droguier de la faculté de pharmacie sont ouverts au public.
– Visite du droguier de la faculté de pharmacie
– Conférence : L’affaire des poisons
– Visite du Musée Testut-Latarjet d’anatomie et d’histoire naturelle médicale
Programme complet sur le site du Musée Testut-Laterjet d’anatomie
Magie, meurtre et pharmacie
Condamnation de Socrate, sabbat des sorcières, parapluies bulgares, haricot de l’Ordalie… Venez au droguier découvrir le côté obscur de la nature, illustré par le récit de faits historiques, criminels, réels ou romancés. Les effets dévastateurs sur le corps humain des poisons et drogues seront évoqués lors de la visite de cette collection magique, sur laquelle plane l’esprit de personnages emblématiques de l’école botanique lyonnaise, comme Bernard de Jussieu, l’abbé François Rozier ou encore Jean-Emmanuel Gilibert, fondateur du jardin botanique de Lyon.
L’Affaire des poisons
Survenue sous le règne de Louis XIV, “l’Affaire des poisons” constitue l’un des grands scandales qui ébranlèrent la monarchie française. Elle n’a d’ailleurs jamais été totalement résolue. Elle éclate le 25 mars 1676 avec l’arrestation, dans un couvent de Liège, de la marquise (et empoisonneuse notoire) de Brinvilliers. Philippe Jaussaud, professeur en Histoire des sciences à l’Université Claude Bernard Lyon 1, vous invite à parcourir avec lui les méandres de la périlleuse enquête menée par le lieutenant général La Reynie et digne des meilleurs polars !
Crime et progrès scientifique à la Belle Epoque
Une jeune femme de mauvaise vie à l’envoûtant parfum de tubéreuse et d’héliotrope étranglant son amant avec une corde à rideaux, un vieux beau charmeur découpant ses conquêtes en petits morceaux, ou encore un ogre barbu avide de jeunes servantes qui achevaient leurs parcours entre les rangs de poireaux et de carottes du potager familial, sont autant de faits-divers qui firent les délices de la presse populaire lyonnaise de la belle époque.
Quatre vitrines du Musée Testut-Latarjet d’anatomie rendent hommage aux travaux d’Alexandre Lacassagne, professeur de médecine légale à Lyon, qui rassembla au fil de ses expertises judiciaires de nombreuses pièces anatomiques et témoignages d’affaires médico-judiciaires célèbres du début du XXe siècle. Une grande vitrine est consacrée aux coups et blessures ; il s’agit de spécimens de peau humaine ou de crânes présentant des blessures par armes à feu ou objets piquants, contondants, tranchants…
Le Musée Testut-Latarjet d’anatomie et d’histoire naturelle médicale est né de l’association de la Société Nationale de Médecine de Lyon (fondée en 1789) et de l’Université Claude Bernard Lyon 1. Il présente les collections d’anatomie et d’histoire naturelle médicale déposées et enrichies depuis 1854 par la société savante. C’est le seul musée français de cette catégorie ouvert librement à tous les publics. Il met en lumière un objet universel quoique mal connu : le corps humain.