Santé
des nanotechnologies au chevet du patient
Faire un test de grossesse, mesurer sa glycémie ou encore faire un dépistage Covid-19. Aujourd’hui, les exemples du quotidien ne manquent pas pour illustrer comment la science s’achemine au chevet du patient. Car à l’intérieur de ces petits boitiers anodins se cachent de véritables laboratoires miniaturisés. D’infimes quantités de liquides prélevées y sont manipulées et dirigées à travers un réseau de petits canaux pour les analyser.
À l’Institut des nanotechnologies de Lyon, des chercheuses et chercheurs exploitent ces laboratoires sur puce pour apporter de nouvelles solutions dans de nombreux domaines de la santé, nourrissant l’espoir d’améliorer les tests diagnostiques pour le cancer, les maladies du sang, le diabète, mais aussi de mieux comprendre le fonctionnement de nos organes. Avec l’objectif d’aller vers une médecine moins invasive, plus économique et plus personnalisée, pour mieux nous soigner.
Un micro-laboratoire pour diagnostiquer le paludisme
En 2022, 249 millions de cas de paludisme ont été recensés dans le monde, avec un nombre de décès s’élevant à 608 000. À l’INL, Magalie Faivre développe un micro-laboratoire transportable, afin de faciliter considérablement le dépistage du paludisme.
« le croisement de la physique, de la biologie et de la micro-ingénierie permet aujourd’hui de reproduire, dans ces micro-laboratoires, le vivant avec toujours plus de précision »
Organoïdes sur puce : mimer le vivant pour mieux le soigner
À la croisée de la physique, de la micro-ingénierie et de la biologie, les organoïdes sur puces cherchent à reproduire les fonctions des organes dans toute leur complexité, mais les défis technologiques restent nombreux.
Traquer le cancer dans une goutte sang
À la croisée de la physique, de la micro-ingénierie et de la biologie, les organoïdes sur puces cherchent à reproduire les fonctions des organes dans toute leur complexité, mais les défis technologiques restent nombreux.
La micro-fabrication en salle blanche
Ce dossier a été réalisé par le pôle culture scientifique (Direction de la recherche), en collaboration avec service communication de l’Université Claude Bernard Lyon 1.
Rédaction :
Matthieu MARTIN – Direction de la recherche et des écoles doctorales de l’UCBL
Anna Thibeau – Direction de la communication de l’UCBL
Crédits photographies : Éric le Roux – Direction de la communication de l’UCBL