L’artiste Vincent Mauger a présenté son œuvre Réflexion élastique, réalisée dans le cadre du 1% artistique du bâtiment Neurocampus Michel Jouvet du CRNL.
« Une coupe de cerveau vue au microscope ? Des réseaux de neurones miroirs communiquant avec le soleil ?
Voilà l’interprétation artistique de nos recherches qui vous accueille au Centre de recherche en neurosciences de Lyon », résume le directeur du centre Olivier Bertrand.
L’œuvre mesure 3m50x4m50. Elle se situe à l’entrée du bâtiment Neurocampus Michel Jouvet. La sculpture formule « une synthèse de références visuelles et conceptuelles liées aux neurosciences ».
Pour son auteur, l’artiste Vincent Mauger, le contexte de l’œuvre doit entrer en résonance avec son travail. Il aime « créer des portes vers des espaces plus larges pour laisser place à l’imaginaire et la réflexion ». Ainsi, l’œuvre se présente comme une échappatoire de l’endroit matériel dans lequel on est placé et où l’on travaille.
Les cadres de l’œuvre, faits d’aluminium, rappellent à la fois les lamelles des microscopes, les fenêtres informatiques mais aussi le rapport à la pratique sportive, donc à la gymnastique cérébrale.
La lecture 3D rappelle un aspect mécanique : impression de forme figée et mouvante à la fois. A l’intérieur, différents cercles sont suspendus dans l’espace par de nombreux tubes colorés. Ensuite, les ramifications autour des anneaux forment une structure en étoile rappelant l’iconographie schématique d’un neurone.
Enfin, la vision globale crée une analogie avec l’idée d’échantillon, de prélèvement à partir d’un ensemble plus vaste et complexe. Les miroirs en inox placés au centre de certains cercles rappellent les « neurones miroirs ».
L’artiste nous offre ainsi une réflexion autour du rapprochement entre le système de pensée abstrait et le système de pensée très matériel.