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Portrait MT180 (2020) – Marianne

Médecine - Santé et antrhopocène

7 doctorant·e·s  de l’université Lyon 1 participent à la finale locale de MT 180. Nous vous proposons à travers des portraits ludiques de découvrir qui se cache derrière ces jeunes chercheuses et chercheurs.

👨‍🔬 Ton quotidien de chercheuse

Pour aller au labo : plutôt tram ou vélo ? Métro.

Qu’est-ce que tu fais le matin en arrivant au labo / à quelle heure commences-tu ? Je me lave les mains. Parfois j’arrive très tôt le matin (vers 7h) pour faire mes expériences. Sinon entre 8h30 et 9h.

Plutôt Thé ou café ? Thé.

Qui sont tes voisin·es de bureau (si tu en as) ? Il y a une technicienne, et deux autres doctorantes, mais ce n’est pas vraiment un bureau. C’est la paillasse où on fait nos expériences en zone non-stérile (les autres expériences se font en salle P2). Ça a ses avantages et inconvénients. On est la plupart du temps ensemble. C’est plus facile de communiquer, d’échanger. C’est un peu une grande famille, c’est vraiment sympa. Mais parfois, pour se concentrer ça peut être un peu contraignant.

Arrives-tu à déconnecter le week end ? Oui. Je fais pas mal de sport, ça m’aide à couper. Je vois aussi d’autres gens dans d’autres cadres et ça fait du bien !

 

🎓 Ta thèse

Complète : “Quand on cherche on…” : finit toujours par trouver.

Le/la scientifique qui t’inspire ? Je regarde plutôt les personnes autour de moi, avec leurs façons d’être. Par exemple, j’ai des amis doctorants qui m’impressionnent. Qui restent d’un calme olympien, qui relativisent, qui voient toujours du positif alors que la thèse n’est pas toujours facile. C’est ces personnes qui me poussent à me motiver !

Ce que tu préfères dans ton travail de recherche ? Avoir une certaine autonomie dans mon projet. Partir d’une idée, mettre en place des expériences, et voir si ça marche. Toutes ces étapes, c’est ça qui donne envie dans le travail de chercheuse. Et quand ça marche, c’est top ! Sur ce point, j’apprécie la démarche de mes encadrants, qui m’orientent mais restent très à l’écoute de ce que je propose. 

Quelle devise afficherais-tu sur la porte de ton bureau ? Plus on rate, plus on a de chances que ça marche.

 

⏱ Ta participation à MT180

Comment as-tu découvert #MT180 ? Je connaissais parce que d’autres de mes connaissances y ont participé. J’avais envie de le faire depuis quelques années, mais mon directeur de thèse pensait que ce n’était pas le bon moment. Cette 4e année a été charnière, avec un vrai épanouissement, et comme j’ai eu des résultats, ça m’a remotivée. Par ailleurs, avec mes enseignements, j’étais un peu plus à l’aise pour m’exprimer. Mais globalement, j’aime bien vulgariser ce que je fais.

As-tu déjà assisté à une finale ? Non jamais.

As-tu commencé ton coaching, ta formation ? Est-ce que tu répètes déjà en te chronométrant ? Je l’ai fait pour la première phase de sélection en vidéo. On a fait aussi une formation avec La lily. C’était intéressant de voir les présentations des autres candidats. J’ai aussi refait la vidéo pour Lyon capitale. Je ne l’avais pas écrite au départ parce que je voulais laisser de la place à l’impro, ne pas réciter mon texte.

Un mot pour résumer ton état d’esprit, avant la finale ? L’amusement.

As-tu invité des personnes de ton entourage à venir t’encourager pour la finale locale ? Il y a déjà mes collègues. J’ai aussi invité des amis et ma famille. Des gens qui sont pas du tout du domaine des sciences et qui ne comprennent pas forcément ma thèse.

 

🙈 Ta vie perso

De Lyon ou d’ailleurs ? Je suis stéphanoise.

Que faisais-tu il y a 5 ans ? J’entrais en Master à l’ISPB à Lyon. J’ai toujours eu une affinité pour la santé. Après deux années de médecine, je me suis orientée vers la biologie moléculaire puis la cancérologie à Lyon. J’avais envie d’être plus proche de thématiques de santé en rapport avec l’humain.

Combien de tes proches comprennent clairement ce que tu fais dans la vie ? Pas beaucoup je pense. Je ne suis pas issue d’une famille scientifique, donc ce n’est pas facile. C’est pour ça que MT180, c’est un bon format pour eux.

A ton avis, qui sera la personne la plus fière (hormis toi) quand tu soutiendras ta thèse ? Mes parents, mais peut être encore plus père : il n’a pas eu le bac et je pense que ce sera vraiment une fierté – et sûrement un soulagement aussi – pour lui.

Tes hobbies, passions ? Livre / film / album / série que tu apprécies particulièrement ? Je fais beaucoup de sport. J’aime bien cuisiner, voyager aussi. J’ai une formation musicale et j’écoute beaucoup de styles de musique. En ce moment, en travaillant j’écoute souvent La dub inc., un groupe stéphanois.

Le lendemain de ta soutenance, qu’est-ce que tu feras ? Je pense que je reviendrai au labo. Après une 4e année – surement ma meilleure – aussi intense, j’aurai la sensation d’être libérée d’un poids. Auparavant, j’ai mené beaucoup d’expériences sans résultat, mais le jour où ça marche, on est super contente ! Et derrière ça a entraîné d’autres découvertes. A vrai dire, j’ai un peu peur de l’après. Je ne pense pas tout lâcher tout de suite.

Et la vie après ta thèse, tu l’imagines comment ? J’ai un coup de cœur pour tout ce qui touche à la santé, mais j’aimerais avoir un lien plus proche des patients, avec des projets plus concrets sur le plan médical. J’aimerais plutôt aller dans le secteur privé : boite pharmaceutique, start up,,… Je pense aussi que ça correspond plus à ma personnalité !

 

La finale se déroulera le 17 mars 2020 au Grand Amphithêatre de l’Université de Lyon. Venez voir Marianne expliquer en 180 secondes son sujet de thèse “Dépendance de la réplication virale à la glycolyse cellulaire“.

crédit photo Eric Le Roux – direction de la communication Lyon 1

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