Portraits MT180 (2021) – Arsène
Arsène Chemin est en 3e année de thèse à l’ILM. Il étudie les phénomènes de Nucléation de Nanoparticules dans de Plasmas Générés par Ablation Laser
Arsène Chemin est en 3e année de thèse à l’ILM. Il étudie les phénomènes de Nucléation de Nanoparticules dans de Plasmas Générés par Ablation Laser
Kilian Caillaud est en 3e année de thèse au laboratoire IMP. Il travaille sur la synthèse et caractérisation de polymères dynamiques glycosylés à effet antibactérien
Camille, en 3e année de thèse au CRCL, travaille sur le cancer du poumon. Elle étudie les mécanismes moléculaires de la tolérance aux inhibiteurs de tyrosine kinase chez les patients présentant un adénocarcinome pulmonaire.
Marianne est en 4e année de thèse au CIRI. Elle étudie la “dépendance de la réplication virale à la glycolyse cellulaire” sur le virus de la dengue.
Retour d’expérience d’Arnaud Poittevin, doctorant à l’Institut des Nanotechnologies de Lyon, qui a animé son premier atelier scientifique à la maison d’arrêt de Valence. Une première expérience de médiation scientifique originale réalisée avec l’association Egalité des sciences.
« Parler de sciences avec des publics dont nous parlons peu », c’est l’action qu’a réalisée Arnaud Poittevin avec Égalité des sciences. Cette association grenobloise organise depuis plusieurs années des ateliers de médiation scientifique en milieu carcéral. En thèse à l’INL depuis seulement quelques mois, il découvre leurs actions réalisées en partenariat avec le CNRS lors de la réunion de début d’année de l’institut. Il se rappelle avoir rapidement été séduit. « Je trouvais l’idée originale. J’aimais bien cette idée de décloisonner certains milieux. Ne pas simplement se dire que les gens en prison n’auront pas ou peu d’intérêt pour les sciences ». L’association lui propose alors de réaliser un atelier auprès des détenus sur un sujet scientifique de son choix.
Ingénieur formé à l’école centrale de Lyon, il décide de s’orienter en thèse dans le domaine de l’électronique. « C’est un peu en opposition avec ce que j’ai fait jusqu’à maintenant » explique-t-il avec amusement. « J’ai une formation très généraliste, ce qui permet d’avoir une vision globale des choses. En thèse je suis plutôt dans l’approfondissement d’un sujet très précis ». Spécialisé dans la conception de cellules logiques économes en énergie, il décide pour son animation de laisser de côté ces recherches. Il parlera avec les détenus d’un objet électronique que tout le monde connaît : le smartphone.
Comment fonctionne un smartphone ? Comment sont-ils fabriqués ? Avec quel impact ? Arnaud Poittevin veut aborder avec son public ce qui se cache derrière ces écrans noirs. Il présente l’architecture d’un smartphone à partir d’un parallèle avec le corps humain. Par exemple, le processeur ou microcontrôleur est associé au cerveau, orchestrant le transfert de données vers les différents organes (le micro, la caméra, l’écran tactile…) L’objectif : « démystifier le domaine de l’électronique en se ramenant à des blocs dont la structure reste assez simple » explique-t-il.
Deuxième sujet : l’impact écologique « trop peu visible » des smartphones. Il introduit les « cartes de ressources » (source map en anglais), pointant notamment la question des terres rares. Le doctorant perçoit un réel intérêt du public. « Ils avaient des réflexions très intéressantes, et posaient beaucoup de questions. Pour certains les liens entre environnement, questions géopolitiques et la technologie n’étaient pas évident. Mais ils ont conscience des problèmes qui se posent dans le monde. Ces gens ne restent pas enfermés dans leur bulle » affirme-t-il.
Pendant son atelier, pas de micro-électronique ou d’expérience. Contraint par le lieu, Arnaud Poittevin anime les sessions à l’aide de simples supports papiers imprimés. En effet, l’administration pénitencière ne l’autorise pas à présenter un téléphone démontable aux détenus. Il s’adapte alors en laissant une place prépondérante à l’échange et la discussion. « Finalement, je pense que c’était le bon choix. Plutôt que de se lancer dans des expériences ou des démonstrations dans un atelier 30 minutes, nous avons eu le temps de débattre ensemble ».
Lire la suite »Décloisonner les sciences en milieu carcéralEtienne Javouhey dirige les urgences et la réanimation pédiatriques de l’HFME à Bron. Passionné et discret, il améliore grâce à sa recherche les soins quotidiens à ses petits patients.Lire la suite »Etienne Javouhey, la santé à hauteur d’enfant
Anthony Lannes vu par Stéphane Balmain. La thèse d’Anthony, en troisième année de thèse (2014) au Laboratoire des Multimatériaux et Interfaces, s’articule autour de la synthèse d’aimants moléculaires qui sont des aimants tels que les magnets que nous collons sur nos frigos mais de la taille d’une molécule.Lire la suite »These’s art: Anthony Lannes et les aimants moléculaires
Manon Lascol vue par Laurent Briday. L’objectif des recherches de Manon, en troisième année de thèse (2015) à l’Institut des Sciences Analytiques (ISA), est de développer des microparticules mucoadhésives pour l’encapsulation de substances couramment utilisées dans le traitement des infections buccales. Lire la suite »These’s art: Manon Lascol et les microparticules mucoadhésives
Un chercheur, une thèse, une image : c’est le défi lancé depuis 2011 par These’s art, projet qui réunit de jeunes chercheurs et des photographes souvent non scientifiques. Ils reviennent sur cette expérience.Lire la suite »Histoires de These’s art : Xavier Hinaut et Amélie Véron
Léa Bello vue par Samuel Mailliot. En troisième année de thèse (2015) au Laboratoire de Géologie de Lyon, Terre, Planètes, Environnements. Léa travaille sur les… Lire la suite »These’s art: Léa Bello et le manteau terrestre